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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 00:48

El Capitan, simplement envoutant... Yosemite, Californie


Voilà, j’attaque… Le tri des 2500 clichés est fini, les corrections sont presque faites pour toutes les photos… Les souvenirs toujours présents commencent à avoir besoin de ressortir pour refaire vivre ce road trip de 2 mois !

 

Détail de Bodie - ville fantôme, Californie


En effet, j’ai profité de mes vacances d’enseignant pour sillonner le sud ouest américain. 7 semaines sur la route, pour aller de falaises en falaises, de parc national en parc national.

 

Bristlecone Pines, White Mountains, Californie

 


Je ne vais bien sur par résumer ces 2 mois splendides et inoubliables en quelques lignes et un seul article ; je ne vais laisser sur ce présent article qu’un prélude, peut être un résumé, et des clichés en noir et blanc.

 

Torrent, Wright Lake, Lake Tahoe area Californie


Mais je vais déjà commencer par donner le canevas de cet itinéraire long de 8500 miles (13500 km !).

 


 Etant de correction du BAC, je me devais de rester encore un peu à Houston. J’ai cependant profité d’un week end un peu plus long pour aller rendre une énième visite à Kevin en Floride.

 

Bodie, Californie


De là, je suis reparti plein ouest, pour un arrêt bref à Houston, histoire de remettre mes copies et de participer à l’harmonisation de tout cela. Et enfin, les vacances ont réellement commencé !

 

Bodie, Californie


Cela a été un peu bizarre de partir, de fermer cette porte qui n’ouvre mon chez moi que depuis assez peu en fait, de fourguer tout ce bazard grimpistique dans le coffre, et surtout de s’imaginer qu’à un certain moment nous serons 3 dans cette voiture (mais où donc va-t-on caser le 3ème ???)

 

Bodie, Californie


Ce premier jour de route me voit déjà partir très en retard ! Je pensais démarrer vers 6 ou 7 heures le matin… et je ne quitterai cette grande ville qu’en début d’après midi. Direction l’Ouest !

 

Trous dans une dalle rocheuse, Olmsted point, Yosemite NP, Californie


Mon périple me fera traverser le Texas, puis le Nouveau Mexique, avant de m’arrêter une première fois dans Petrified Forest National Park. De là, toujours vers l’ouest, je m’approcherai de Meteor Crater, puis de Sunset Crater, tout prêt de Flagstaff en Arizona.

 

Quelques arbres, Yosemite NP, Californie

 



Je récupèrerai Cédric à l’aéroport de Las Vegas, avant de traverser le Nevada pour rejoindre le Bristlecone Pine Sanctuary en Californie. Californie ou nous passerons presque un mois, nous attardant dans le parc national du Yosemite, puis Sacramento pour récupérer Catherine, avant de revenir en haute Sierra dans les environs de Lake Tahoe pour tâter de la fissure, puis Yosemite encore.


Cédric au milieu des Géants, Sequoia NP, Californie


Plus au sud, un détour par Sequoia National Park s’impose avant de revenir à Las Vegas en passant par Death Valley (nuitée en camping en plein mois de juillet…) et Red Rocks.

 

Composition rocheuse, Olmsted point, Yosemite NP, Californie


Il est alors temps pour Cédric de retourner en France. A nouveau à deux, direction le Wyoming après avoir traversé l’Utah, pour s’installer quelques jours près de Jackson, dans le Grand Teton National Park.

 

Sur l'approche de Half Dome, Yosemite NP, Californie


Un détour par Yellowstone et Cody nous permet enfin d’arriver à Devils Tower National Monument pour affronter de sévères fissures. Catherine remontera dans l’avion à Denver dans le Colorado d’où j’irai visiter le Rocky Mountain National Park avant de redescendre vers le sud avec pour étapes : Great Sand Dunes national Monument, et surtout l’impressionnant et superbe Carlsbad Cavern National Park dans le Nouveau Mexique, à la frontière avec le Texas.

 

Voie normale de Half Dome, Yosemite NP, Californie

 

Road trip varié, intense, où j’ai eu la chance de mêler grimpe et photographie. Encore une fois j’ai été surpris par ces changements de paysages soudains et irréel, la faune variée et impressionnante sans pour autant oublié ces arbres incroyables qui imposent une certaine sérénité et un calme irréel.

 

Dunes de sable, Death Valley NP, Californie

 

Alors plutôt que vous décrire jour après jour ce merveilleux été, j’ai choisi d’en parler à travers les différentes thèmes qui m’ont marqués : les déserts, la faune, les arbres, la grimpe, l’ambiance Far West et les parcs nationaux.

 

Death Valley NP, Californie


Pour le moment je me « contente » de vous illustrer le tout par une série de clichés en noir et blancs d’un peu partout !


Death Valley NP, Californie


Encore un grand merci à Jean pour ses conseils avisés qui m’ont permit d’améliorer mon travail dans ce domaine !

 

De retour au Texas !

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 05:49

Vue globale de Dowtown

 

Un mois déjà que j'ai repris le chemin de l'école. 6 semaines que je suis rentré de mon long road trip à travers l'ouest, que j'ai mis à jour mon blog... et puis plus rien !

Alors non je n'ai pas chômé, j’ai commencé à rédiger mes articles, trier mes 2500 photos… pour réduire le tout à une sélection de 450 clichés dans lesquels je suis encore en train d’affiner le tri !

 

Sur le Buffalo Bayou walk


Le résultat se verra tout prochainement, en commençant par une série globale de noir et blanc dont certains ont déjà eu l’exclusivité sur Facebook… mais en une qualité très moyenne…

 

Bref, quelques semaines que j’ère à nouveau dans cette énorme ville dont les limites s’étendraient entre Mulhouse et Strasbourg, qui concentre 6 millions d’habitants, des buildings, des alligators…

 

La Chase tower, plus haut gratte ciel de Houston


Je sors de plus en plus avec mon appareil photo, les progrès sont là, les compositions plus réfléchies, le développement plus abouti (merci Jean et Lightroom !!!).

 

Downtown au crépuscule


… et lorsqu’il y a quelques jours je passais en revue mon blog, histoire de me remémorer mes premiers instants ici, il y a tout juste un an, je me suis rendu compte que je n’ai jamais vraiment présenté Houston. Un peu de mon lieu de vie, quelques endroits sympas… mais Houston, la ville ? Non…

 

Et voici le fameux Buffalo Bayou


Alors voici quelques clichés de Downtown, ce centre ville typique des villes américaines, vu depuis une petite balade le long du Buffalo Bayou… Ca donne pas envie de venir me rendre une petite visite ???

 

De l'autre côté du Bayou

 

Paysage ou...

...portrait ?

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 22:20
Zabriskie Point, photo de juillet 2007

Dernière partie de ce road trip printanier, la visite du parc de Zion et un tour par Death Valley. Le réveil ce matin est étrange… tout à l’air cotonneux à l’extérieur… Tient, la toile de tente semble lourde… Je sors : de la neige partout !

Glendale sous la neige...

Les nuages menaçant de la veille ont en effet déversé leur contenu sur nos têtes, et cela n’a pas l’air fini ! Nous démontons tant bien que mal le tout, enfournons l’ensemble humide dans le 4x4 et direction Zion.

Zion

De toutes façons, ce soir nous dormirons à Death Valley où je suis sur de retrouver de la chaleur et un temps sec pour tout faire sécher ! C’est donc dans un paysage blanc que nous reprenons la route en direction de Zion, parc assez connu dans le monde de la grimpe pour ses jolies parois de grès, véritables big walls qui nécessitent souvent plusieurs journées de grimpe pour rejoindre le sommet.


Nous nous contenterons cette fois d’une modeste balade. Le paysage à l’air spectaculaire, hélas, le ciel n’est pas laiteux comme à Bryce, mais il est carrément bouché ! Les nuages sont partout et accrochent les sommets sans vraiment nous laisser l’occasion d’admirer le paysage. Puis la pluie commence…

Et la pluie arriva...

Nous ferons tout de même une petite balade, on ne peut plus touristique et pas vraiment super à coté des randonnées fantastiques des journées précédentes. Je verrai les parois (et oui je comptais tout de même faire un peu de repérage…) sous l’eau, et nous ne resterons donc pas très longtemps à subir ce temps maussade et humide. Direction, Death Valley. Pour cela nous devons passer à proximité de Las Vegas. Mais pas trop prêt hein… La route est comme d’habitude rectiligne, en plein désert.

Zabriskie point cette année.

A cette époque de l’année, les sommets sont encore enneigés ce qui donne une touche irréelle à l’ensemble. J’étais déjà allé à Death Valley il y a 2 ans, et je comptais en faire profiter cette fois ma famille. Ce parc m’avait particulièrement marqué à l’époque : c’était en effet la première fois que je mettais les pieds dans un désert, que je voyais des dunes !

Ciel étoilé au milieu du parc, et buissons de mesquite

Attention le désert n’est pas non plus le néant. Il s’y passe beaucoup de choses ! Premièrement Death Valley est très montagneux, le sommet le plus haut est à prêt de 3300 m, ensuite la végétation est assez abondante (dans le désert du Chihuahua dans l’ouest Texas rassemble plus de 1000 espèces végétales soit 5 fois plus que le parc national des rocheuses dans le Colorado !) et on y trouve une faune spécifique mais diversifiée : coyotes, lapins en tous genres, cougar, big horn (espèce de mouflon), serpents, lézards, rongeurs, et le fameux road-runner qui n’est autre que le « mip-mip » poursuivit par le coyote dans le dessin animé culte. Enfin j’espère que vous voyez ce dont je veux parler…

Vue sur la Sierra Nevada
Nous arriverons à Death Valley en fin de journée et un arrêt à Zabriskie point est de mise, surtout avec le soleil qui baisse à l’horizon. Cet endroit est particulièrement coloré et sculpté, et avec le lever ou le coucher du soleil, on voit les ombres évoluer, les couleurs changer… Superbe. Il faut ensuite chercher un camping… et là c’est un peu plus compliqué ! A cette époque de l’année il ne fait pas encore trop chaud, et il est agréable de dormir à Death Valley, tout est donc plein ! Nous trouverons finalement uner place près d’un des rares Oasis du parc, non loin des dunes.

Dante's view

Une fois les tentes montées, je décide de me balader un peu autour pour éventuellement prendre des photos. Je marche, perdu dans mes pensées, lorsqu’un bruit que tout le monde a déjà entendu en regardant un western ou un documentaire animalier me glace et me fait faire un bon. Il est où, vite le repérer… Un serpent à sonnette de 60 à 80 cm est à 3 ou 4 m de moi… Assez fairplay finalement cette bébête qui nous prévient lorsqu’on est trop près ! Il recule tranquillement tout en me regardant alors que je ne bouge plus… Puis je fais de même ! Il est peut être préférable de rester proche du campement… et surtout vérifier les chaussures le lendemain matin ! Je prendrai tout de même quelques photos du ciel étoilé et des buissons de mesquite de nuit.

La vallée de la mort et le point le plus bas des USA

Le lendemain, je tiens à montrer à tout le monde un point de vue que j’adore, peu connu, juste à la limite ouest du parc. La route s’élève, on arrive à un col, puis d’un coup sa descend, ca s’ouvre sur une plaine qui sépare la chaîne de montagne sur laquelle nous nous trouvons de la Sierra Nevada (Yosemite, Sequoia Park, Kings Canyon…) La vue est saisissante et à cette époque de l’année, la Sierra est encore enneigée. Superbe. Demi tour, direction les dunes de sable, peu nombreuses mais vraiment très belle. Pas de photos pour le moment, il y en aura plus tard car j’y repasserai en été ! Puis on s’élève pour atteindre Dante’s View.


Ce point de vue permet de dominer toute la vallée et d’apercevoir le dessin minéral déposé par le peu d’eau qui ruisselle ici. En s’évaporant l’eau laisse les minéraux. C’est là en bas, dans la vallée que se trouve le point le plus bas des USA à -88 m sous le niveau de la mer. Sachant que le col ou nous étions avant était à 1200 m…. Un truc très marrant à faire est d’ouvrir une grosse bouteille d’eau là haut puis de la refermer. En descendant, la pression de l’air comprime la bouteille… Alors si on s’est amusé à faire de même avec une dizaine de bouteille, c’est un vrai concert dans la voiture !


Le désert au printemps est simplement magnifique, les fleurs colorent le tout, il fait frais, il serait possible de marcher… mais nous devons reprendre la route pour Las Vegas. Demain matin il faudra monter dans l’avion pour Houston et ce sera déjà la fin d’un road trip mémorable… en attendant le suivant cet été !

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 14:52


Ca y est c’est le jour de Bryce Canyon. J’attendais cela avec impatience, ayant aperçu il y a bien longtemps des images de cet endroit qu’on m’avait alors présentées comme étant des photos du Grand Canyon… et de nombreuses personnes font encore la confusion !

 


La journée commence à Escalantes, par un petit déjeuner comme d’habitude copieux dans un petit restaurant typique « western » et peu touristique. Puis c’est 1h30 de route qui nous attendent. Ca devrait aller assez vite, la route semble large. Nous partons d’assez bonne heure. A la sortie de la petite bourgade, un virage. La discussion va bon train dans la voiture, la route est large, bordée de buissons, le ciel est laiteux. Ca ne sera pas top pour les photos aujourd’hui. D’un coup un truc surgit du coté droit juste devant la voiture. J’appuis à fond sur le frein en lâchant un « Oh M….e, une dinde ! » et beeeeenggg ! Je viens de heurter une jolie dinde sauvage… Elle a tapé dans le coin supérieur gauche du pare brise… Je m’arrête de suite, cherche la bébête, mais rien. Je n’aperçois qu’un groupe d’une dizaine de dindes qui montent sur la colline voisine. C’est tout. Le pare brise est fissuré, rien de bien grave… Mais pauvre dinde… je doute qu’elle aille bien loin…

 


La journée commence donc ainsi, étrangement… Non mais franchement, qui s’est déjà pris une dinde de 8 ou 10 kilos dans le pare brise ???? Ca n’arrive qu’à moi ces trucs là !

 


Enfin, nous arrivons un peu plus tard que prévu à Bryce Canyon National Park. Des antilopes nommées Pronghorn nous accueillent (il y en a plein partout dans l’ouest) ainsi que quelques chiens de prairie.

 

Les pronghorns


Le parking, et d’un coup tout s’ouvre : j’ai devant moi la photo que j’avais vu il y a des années de cela. Bryce Canyon ! Des couleurs vives, féériques. L’endroit est magique, sans doute un des coins les plus extraordinaire qu’on puisse imaginer !

 


A gauche, à droite, ce sont ces gendarmes fragile d’un calcaire tendre, rouges, oranges, blancs, ocre qui se dressent vers le ciel, créant des canyons, des dépressions, le tout encadré par la forêt de montagne, des pins, des bristlecones pines jeunes (seulement quelques centaines d’années…) et hélas en ce jour un ciel annonceur de mauvais temps. La lumière est pourrie… Pour la photo c’est pas super…

 


Enfin, la balade le sera elle, super ! Un joli circuit en huit qui nous emmène nous promener au cœur de ces merveilles. Chaque détour est un point de vue plus saisissant que le précédent, une nouvelle ouverture sur quelque chose d’insoupçonné, toujours aussi féérique. On a l’impression d’évoluer au milieu d’un décor pour film ; on s’attend à voir apparaître les personnages les plus fantastiques. Bref, un régal. 3 heures pour faire cette jolie balade et il faut remonter un petit bout assez raide ! Retour au point de vue du départ, et là j’ai de la chance, sur fond de ciel gris/noir, un rayon de soleil illumine l’ensemble apportant un joli contraste. Ma journée photo est sauvée ! Le souvenir est dans la boîte.

 


Finalement ce parc est un fin spaghetti qui s’étale de part et d’autre d’une crête. Coté ouest, c’est la forêt, et côté est ce spectacle minérale unique. Il est possible d’en effectuer la traversée nord-sud  en quelques jours à pieds, ce qui doit être un truc bien sympa !

 


Le ciel devient de plus en plus menaçant, le vent se lève, il commence à faire froid. Nous sommes tout de même à 2600 m d’altitude…

 

Glendale... typique far west !


Bref il est temps de se mettre en route et de trouver un camping. Nous trouverons notre bonheur à Glendale, tout petit village sur la route de Zion Canyon qui sera notre prochaine étape. Petit restaurant bien sympa encore une fois ou la côte de bœuf sera bien copieuse et comme presque toujours ici, tendre et délicieuse !

 


Bryce Canyon me marquera finalement moins que Arches, mais il est clair que c’est sans aucun doute l’endroit le plus féérique que j’ai pu voir !

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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 17:22

Vue sur les montagnes à l'est de Moab, en montant vers le parc.


Arches National Park est un petit parc situé au nord est de l’Utah encore une fois dans un désert. Comme son nom l’indique, ce parc regroupe des arches naturelles. Plus de 2000 y sont recensées (mais je n’ai choisi d’en diffuser que 2 ou 3 photos).

 

La première arche sur notre sentier du jour


En fait, lorsque j’avais commencé à penser à ce road trip familial, je ne pensais pas du tout passer par ce coin. Ce parc est finalement peu connu. Mais finalement, la tentation de passer par Moab, qui, comme je l’ai déjà dit est un haut lieu de la grimpe aux USA, a été la plus forte. Et du coup pourquoi ne pas faire un tour dans ce parc, situé juste à coté.



D’autant plus qu’Edward Abbey (écrivain charismatique dont il faut lire "le gang de la clef à molette" et surtout "désert solitaire") a travaillé ici, dénonçant en son époque l’apparition d’une route asphalté menant au parc et clamant que pour pouvoir apprécier ce spectacle naturel il fallait le mériter, faire un effort (tient on se demande qui m’a influencé…)

 


Finalement, je pense que c’est sans doute l’endroit le plus magique que j’ai pu voir. Simplement splendide. Non seulement ces arches sont superbes, irréelles, mais c’est surtout le paysage, cette plaine désertique aux couleurs éclatante, jaunes, rouge, gris, noir… des buissons, de la végétation ajoutant une touche de vert, réalisant un contraste parfait avec le bleu profond du ciel. Un contraste parfait à mon sens. Quand vous retouchez les couleurs d’une photo que changez-vous ? La nuance de rouge, de bleu et de vert composant la photo. L’image de votre télévision est composée de quoi ? De points rouges, verts et bleus… Bref ces trois couleurs « primaires » (pour le physicien, pas pour l’artiste !) sont posées devant nous, dessinant un paysage insoupçonné.

 

Des p'tits trous encore des p'tits trous...


Alors bien sur des arches partout. Certaines comme Landscape arche est un défi à la gravité. Il s’agit simplement de l’arche la plus grande du monde, impressionnante de finesse. Symbole de l’éphémère à l’échelle géologique, on sait que cette arche ne sera plus là un jour. Demain, dans 10 ans, dans 100 ans…

 

Landscape arche

 

Pour découvrir la richesse de ce paysage nous décidons de nous balader sur un itinéraire classé « primitif ». En fait le sentier est marqué sur un premier tronçon avant d’être une vague sente, jalonnée par quelques cairns et zigzaguant dans un labyrinthe de grès, dans lequel on a l’impression de se perdre.

 


A plusieurs endroits la vue porte loin. Le grès rouge et parfois blanc du premier plan, contraste avec le plat paysage que l’on distingue plus loin. Les nuages clairsemés apportent une ombre esthétique qui donne l’envie irrésistible d’appuyer sur le déclencheur.

 


3 ou 4 heures de balade dans ce décor nous permettent de boucler ce circuit. La tête pleine d’image nous rejoignons notre véhicule. Oui, c’est sans doute le paysage le plus riche que j’ai pu admirer.

 


Net bémol pourtant pour toutes ces boucles asphaltées permettant depuis la voiture d’aller voir des curiosités remarquables. Est-ce bien nécessaire ? Bien sur, la route principale permet de rejoindre le cœur du par cet ensuite de réaliser de belles balades, mais que dire, de ces petits détour de 300 à 500 m, juste au bord de la route principale ? Ou que dire encore de ces pistes 4x4 qui traversent un peu dans tous les sens cet espace censé être protégé ? Le tout accessible à n’importe quel propriétaire de ces gros engins… C'est-à-dire quasi tout le monde ? Encore une fois (et j’y reviendrais lorsque je parlerai de Yellowstone…) c’est pour moi une contradiction que je n’arrive pas à saisir.

 


Lorsqu’on veut randonner plusieurs jours dans un parc ou une forêt, il faut aller demander un permis auprès des rangers locaux. Ce permis a plusieurs but : contrôler la fréquentation de certains endroits, savoir ou se trouve telle personne en cas de problème… Lorsqu’on vous remet un permis, on vous dit clairement que vous devez ramener vos déchets, faire vos besoins à plus de 60 m d’un cours d’eau…

 


Mais rien n’est nécessaire pour un 4x4 ! Vous voulez vous balader une journée dans un parc en voiture, vous tournez à gauche sur la piste et zou !!!! Il n’est pas demandé de mettre un sac pour récupérer les gaz d’échappement et de les ramener ensuite ! Enfin, je m’énerverai encore plusieurs fois la dessus, mais je dois quand même être clair sur un point : les parcs américains, sont finalement moins accessibles que les notre, point de refuge/hôtel, accès en général plus difficile… Et surtout pas de remontées mécaniques n’importe où !

 

On se balade la dedans, entre deux lames de grès...


Nous reprendrons la route en direction cette fois de Bryce Canyon que j’attends avec impatience. Je n’ai pas vraiment fait attention à la route, pour moi ce tronçon devait être une transition… mais quelle transition ! C’est encore une fois la plus belle route que j’ai pu emprunter. Le désert dans un premier temps, envoutant comme à son habitude, avec cette route droite, sans un virage pendant une ou deux heures.

 

Pas un virage...


Nous traverserons le parc national de Capitol Reef sans nous y arrêter même si le paysage donne envie. Puis d’un coup on s’élève, on monte vers un col à plus de 3000 m, passant dans une forêt d’aspens (tremble). Un groupe de dinde sauvage sur la droite, une lumière irréelle allume la forêt…

 


Descente puis remontée vers le Escalantes National Monument. La route est étroite. A gauche et à droite c’est vertigineux, on roule sur une arrête et partout autour le paysage est minéral, fantastique. Une réplique un peu moins spectaculaire que Bryce Canyon, mais tout de même superbe. Ce parc qui n’est « que » classé National Monument, est énorme, et entoure le plus célèbre parc national de Bryce Canyon. Nous arriverons dans la petit ville d’Escalantes de nuit, ville finalement peu touristique et vraiment typique. Un gros burger, un petit motel… Et demain nous découvrirons Bryce Canyon que j’attends avec impatience.

 

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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 01:12

Depuis John Ford's point, une vue des plus célèbres du cinéma

Etant parti en vacances sans finalement avoir pu finir de résumer le petit road trip d’avril, je vais me contenter ici de rassembler quelques souvenirs et surtout des photos. J’en étais donc resté au Grand Canyon, et à notre recherche de camping dans le territoire Navajo.

Premier point du vue

Monument Valley est encore en territoire Navajo et donc ce parc est géré par les natifs américains. Ce territoire Navajo est la plus grande réserve indienne des USA, grand comme la Belgique.

En route vers Monument Valley, la tempête de sable est déja là.

Ici on est aux USA, mais rien n’est vraiment comme ailleurs. Le matin nous cherchons un endroit pour prendre un petit dej. Nous sommes affamés ! La « ville » la plus proche Kayenta est un sacré bazar. Des « maisons » partout dans tous les sens. Plus souvent des mobil homes décrépis que des maisons d’ailleurs.


Deux enseignes d’une chaîne d’hôtel. Un Mac Do, un Burger King. Je VEUX un vrai petit déjeuner et non un semblant de nourriture destiné à faire de la graisse et à combler un vide stomacal ! Je freine, à gauche, un café. Ouf. Nous serons les seuls touristes à l’intérieur, à nous goinfrer de pancakes délicieux, d’œufs brouillés, de pommes de terres roties… Bref les yeux plus gros que le ventre, j’avais vraiment faim ! Le ventre rempli à exploser, nous prenons la route du parc. Quelques monolithes jonchent déjà la route rectiligne. Des chevaux galopent… instants westerns !


Le parc ne se visite qu’en voiture. On suit une piste qui passe entre les monuments gréseux les plus impressionnants. On peut résumer le paysage à un terrain plat sur lequel sont érigées des tours plus ou moins verticales, fines ou trapues. C’est simplement superbe. D’autant plus qu’en ce jour, le vent à décidé de s’amuser un peu, et agite le sable en tempête, assurant ainsi un dégradé magnifique du bleu profond du ciel au rouge éclatant du grès. J’ai tout de même la trouille pour mon appareil photo et mon objectif tout neuf. Le sable n’est pas vraiment l’ami du photographe.


Une demi-journée suffit à faire le tour du parc et à s’arrêter à chaque point de vue pour mitrailler la chose. Nous sommes penseurs devant ces splendeurs. L’esprit divague rapidement et on comprend aisément pourquoi les indiens étaient (et sont toujours d’ailleurs !) aussi spirituels ! Comment rester insensible devant tant de beauté ! Bien entendu, étant en territoire Navajo, toute escalade ici est interdite, toutes ces tours sont sacrés pour les indiens, et il est parfaitement compréhensible et respectable de laisser ces murailles inviolées.


La tempête de sable ne cessant de s’amplifier ne nous attarderons pas éternellement ici. Il devient parfois difficile de sortir de la voiture et le sable fouette littéralement la peau.


Prochaine étape : Arches National Park. Pour cela nous devons nous rendre vers la ville de Moab, reconnue pour l’escalade et surtout le VTT. Sur la route, quelques formations rocheuses sont encore remarquables comme le Mexican Hat ayant donné son nom à la ville toute proche.

Mexican hat, le chapeau mexicain en pleine tempête de sable

Et encore une fois le paysage change rapidement. Nous laissons derrière nous le désert aride et rouge pour entrer dans la montagne… avant de revenir dans un paysage aride et rouge : Moab.

Sur la route de Moab
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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 05:35


C’est le grand départ pour notre road trip autour des Parcs Nationaux du coin. Le véhicule de location est un superbe Nissan X Terra rempli de nos bagages et autres denrées diverses histoire de ne pas se laisser dépérir. Oui, le véhicule est rempli car nous partons camper ! Ce début avril risque d’être un peu frisquet, mais finalement quel meilleur moyen que de réellement pénétrer une culture, de rencontrer un peu de monde, et surtout de s’imprégner du dépaysement et de cette jolie nature qui s’offre à nous. Cela est d’autant plus facile que je disposais de quasi tout le matériel nécessaire à Houston.

 

En route vers le Grand Canyon, petite pause au milieu de nulle part

 

Nous quittons donc avec soulagement Las Vegas. La route est assez longue, mais j’ai hâte de lancer la voiture sur ces longs serpents de bitume totalement rectiligne. Et je suis encore plus pressé de voir de mes propres yeux le désert dont j’avais pu apercevoir la beauté il y a 2 ans en Californie.


Sur la route toujours...


Mes attentes sont comblées, dès les premier kilomètre, tout se dégarnit, fini les jets d’eaux place à la rocaille et au sable ainsi qu’à ces buissons de mesquite et bien sur les cactus qui sont à cet endroit garni de fleurs roses superbes. Notre itinéraire passe par le barrage de Lake Mead ou tout le monde s’arrête pour admirer comment l’homme a su dompter le Colorado, piégeant ainsi suffisamment d’eau pour alimenter Las Vegas et le sud de la Californie. Il faut tout de même savoir que le niveau de ce barrage ne cesse de baisser… pourtant le débit du fleuve n’est guère changeant… Il serait peut être temps de repenser la consommation d’eau dans un tel endroit…

 


Le paysage est réellement changeant, chaque portion rectiligne amène sa surprise ; l’altitude augmente progressivement… Les paysages sont superbes ; nous croisons à plusieurs endroits la célébrissime route 66.

 


Le désert fait soudain place à des forêts et des pâturages. Nous sommes réellement surpris car en 4 ou 5 heures de route, nous avons longés de kilomètres de clôtures, chacun affirmant ainsi sa propriété…

Au moment de quitter l’autoroute de Flagstaff pour monter droit au nord vers le parc du Grand Canyon, la végétation est encore différente, composée essentiellement de pins. Un paysage de montagne. Nous sommes alors à plus de 2000 m d’altitude et les chutes de neige annoncées pour les jours prochains sont synonymes de temps froid… Ca promet pour la nuit !

 


A environ 20 m de l’entrée du parc, on devine déjà la muraille nord du Canyon. La rive nord est en effet 200 m plus élevée que la rive sud… et 90 % des visiteurs arrivent par la rive sud, plus accessible… Il faut faire un détour de 350 km pour rejoindre cette rive nord, distante de seulement 20 km !!!


Premier point du vue

 

Mais comment exprimer ma déception, lorsque sur le bord de la route je vois un panneau indiquant dans un premier temps  l’entrée du parc dans 12 miles, et juste ensuite, un panneau publicitaire Mc Donalds indiquant un de ces fichus fast food à une distance de 11 miles…. Ils n’ont tout de même pas osé ? Et si… Juste avant l’entrée du parc, il y a bien un MacDo, mais aussi une quantité incroyable de boutiques du même genre, un cinéma Imax passant des films en 3D de la vue que l’on peut avoir en hélicoptère sur le Grand Canyon… Et je ne parlerai pas du pire, ces dizaines d’hélico, qui attendent bien sagement d’être garnis de touristes. Oui je m’offusque, je m’emporte… Mais ici, tout le monde se plaint de la surfréquentation de ce parc. Grand Canyon est le monument le plus visité des Etats-Unis ! Alors oui, pollution, destruction… et à côté de cela, on brûle des quantités de kérosène incroyable pour balader quelques personnes dans le Canyon ! On parle d’écosystème sensible et je ne sais quoi d’autres, on demande aux promeneurs et randonneurs de bien aller aux toilettes aux endroits mentionnés sur les cartes et de ne surtout pas se laisser aller à déposer leurs besoins n’importe où, mais non, pour un hélico, aucun problème… Il est clair que brûler du pétrole rapporte bien plus que la transpiration humaine… L’Homme a-t-il vraiment besoin de pouvoir aller partout ?

 


Bref, première déception majeure… Heureusement, la barrière d’entrée marque une réelle transition avec le parc. Quelques minutes plus tard, on arrive sur un parking bondé, juste au bord du canyon. Rien à dire, le spectacle est incroyable.



C’est tellement énorme à gauche, à droite, en face, qu’on ne réalise pas vraiment. On ne voit pas le Colorado couler, 2000 m plus bas… Et c’est alors à ce moment qu’on réalise que la chose est profonde de 2 km. Nous sommes en fin de journée et la lumière du soleil commence à jouer avec les reliefs. Je mitraille.

 

Dans le canyon

 

Mais encore une fois, j’ai un goût assez amer en bouche. Le parking est énorme, le point de vue, demande 100 m de marche… Alors bien sur, c’est bien que tout le monde puisse accéder à un tel spectacle… Enfin c’est bien… Là est la question en fait… Encore une fois, faut-il pouvoir accéder à tout, sans efforts ? La plupart des personnes qui sont là, marche au bord de ce précipice, comme on marche entre 2 attractions à Disney Land. Un pur produit de consommation en fait…

 

Départ de la balade...


Le camping nous permet de retrouver un peu de nature et de calme pour la nuit. Nous dormirons donc à plus de 2000 m cette nuit, et dès que le soleil disparait, il fait de suite très … frais… Bref nous caillerons franchement !

 


Mais à la sortie de la tente le matin, un cerf mulet nous accueille, et nous avons tout de même la sensation d’être en pleine nature. Sensation qui ne durera pas, lorsqu’un voisin équipé d’un mobil home énorme, mettra son moteur diesel en marche pendant plus d’une heure sans doute pour avoir droit au chauffage à l’intérieur… No comment…

 


En ce nouveau jour, nous avons prévu de passer par différents points du vue, et surtout nous envisageons de descendre dans le Canyon, histoire de voir à quoi cela ressemble plus bas.

 


Pas mal de monde fait de même, mais peu de randonneurs se rendent compte que la descente sera facile en comparaison de la remontée… Durant cette balade de 3 heures environ, la vue est superbe, les contrastes de couleurs saisissants.

 


Le but de la rando, est un monolithe situé à 400 m en contrebas de la rive sud. De là, on se sent tout petit, le regard porte loin vers l’est, loin vers l’ouest… Incroyable. Je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi grandiose…

 


Lors d’une pause en remontant, un écureuil terrestre me monte sur les genoux… Tellement habitué à l’homme, ils n’en ont plus du tout peur… et cherchent surtout une source de nourriture facile !

 


En effet malgré les nombreux panneaux recommandant de ne pas nourrir les animaux sauvages, encore une fois, les randonneurs le font… Un panneau raconte tout de même l’histoire d’un touriste voulant donner à manger à un de ces sympathiques petits écureuils… La petite bête lui offrira à coup de dents la bagatelle de 17 points de suture…

 


L’espace d’un instant nous envisageons de passer une nuit de plus ici, afin de continuer l’exploration du Canyon, mais finalement l’annonce d’un front froid nous chasse et nous pousse vers la suite de notre périple.


Un peu avant la sortie du parc, on apperçoit le Colorado qui coule au fond...


Nous partons vers l’est, longeant en partant ce canyon et profitant des nombreux points de vue. C’est étrange, car une fois que nous avons quitté le centre de ce parc, il n’y a presque plus personne ! Enfin nous sommes encore en basse saison…

 


La sortie du parc marque l’entrée dans le territoire Navajo. Le spectacle est navrant. Si le paysage est toujours superbe bien que plus monotone, les « villes » et village sont d’une pauvreté saisissante et ne sont en fait qu’une concentration de mobil homes.

 


Je n’avais pas vraiment fait attention au prochain camping en préparant le voyage et je me rends vite compte que par ici, il n’y aura pas de campings… Nous arriverons donc de nuit à Monument Valley, et camperons dans le seul camping à des dizaines de kilomètres à la ronde. Demain nous irons visiter cette mythique concentration de monolithes…

 

Fin du Grand Canyon et début du désert et du territoire Navajo

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 17:33


Ca y est la famille est au complet, la frangine encore totalement décalée, on est dimanche matin, de bonne heure… C’est partit pour 9 jours de vacances. On quitte Houston, direction Las Vegas. Je te rassure de suite lecteur sans doute atterré par cette destination. Non la famille Steiner n’a absolument pas pour objectif d’aller claquer ses tunes dans des machines à sous. Non Bernard n’est pas devenu un drogué du poker, et non nous n’aimons pas Céline Dion… Las Vegas est en fait le point de départ idéal pour visiter un grand nombre de parc nationaux aux noms évocateurs : Grand Canyon, Monument Valley, Brice Canyon, Death Valley… et j’en passe ! Notre but est donc de se faire déposer en douceur à Vegas pour pouvoir réaliser un circuit de 7 jours dans ces paysages que tout le monde a vu au moins une fois sur une photo, une vidéo… voir même un western de John Wayne !

 

Et voici notre hotel... 300 m de haut pour la tour, 32 étages pour les batiments (à gauche)


Mais comme nous allons arriver à Las Vegas, (et en partir…) autant saisir l’occasion de « visiter » la chose, de prendre la température au sens propre et figuré de cette aberration du désert, de cette apologie du fric, du kitch et j’oserai même dire du bling-bling… Tient ca plairait à certains…

Las Vegas est une ville imposante. Pas énorme non, imposante. Pas de building ici, tout est étalé dans cette partie du désert du Mojave.  500 000 habitants environ (pas des millions comme le dit Yann Arthus Bertrand dans son film…). Oui au milieu d’un désert aride… on trouve un demi million de personnes qui vivent, travaillent et habitent confortablement dans de « jolis » pavillons…

Je ne connaissais rien de Vegas avant. Si bien sur… comme vous, comme tout le monde… Les casinos, le Bellagio… et c’est tout ! Je ne savais même pas qu’autant de monde habitait dans cette ville ! En fait, notre connaissance se résume à une rue, Las Vegas Boulevard, encore appelée « le Strip ». Rue de 6 km qui concentre quasiment tout… tout le fric oui… Du coup, les touristes, les joueurs, les hotels… et les casinos aussi. Bref la boucle est bouclée.

 

Les manèges à 300 m au dessus du vide...


Mais petit point historique… Pourquoi Las Vegas existe-t-elle ? Voilà une brève tentative… erreurs possible, merci d’être indulgent !

Tout commence en 1855, les Mormons cherchent à protéger la route entre Salt Lake City dans l’Utah et Los Angeles en Californie. Ils fondent donc un fort à Las Vegas dans ce but, fort qui sera abandonné rapidement pour cause de raids indiens, de climat hostile… Début 1900 la construction du chemin de fer permet le développement de la citée et en 1931, le jeu est enfin (ou hélas) légalisé pour combler les caisses de l’état en particulier dans le domaine de l’éducation ! No comment… Pendant la 2nde guerre mondiale, la présence à proximité d’une grande base aérienne permet encore une fois de développer le tout et surtout voit fleurir les hôtels. A cette époque le jeu est encore concentré sur le poker, la roulette, le black jack… bref les jeux de tables. Les machines à sous sont apparues pour divertir les dames qui attendaient que ces messieurs aient dilapidé le contenu de leurs portefeuilles… Ces machines rapportent maintenant 70 % des gains. No comment encore !

 

Hotel Venitian... le plus grand de Vegas !


Aujourd’hui Vegas a une capacité de 130 000 chambres !!! On y trouve les plus grands hôtels du monde (moi qui croyait que c’était à Dubai…), totalement démesurés. Un boeing 747 pourrait entrer dans certains halls ! Les chambres sont à des tarifs imbattables ; on peut y trouver une nuit pour 4 personnes à moins de 35 dollars pour un confort largement supérieur à celui d’un Formule 1 en France… Le but ? Vous l’avez deviné, faire croire au pigeon, euhh pardon au client, qu’il a fait une économie, pour qu’il puisse aller dépenser aussi sec cette économie sur une table ou dans une machine… Mais nous y reviendrons un peu plus tard…

 

Limousine, kitch....


De la piste d’atterrissage on voit un Sphinx… Tient… Etrange, c’est le Luxor, qui mélange tout et n’importe quoi : on retrouve même une pyramide Maya à l’intérieur… Egypte ??? L’entrée dans l’aéroport annonce déjà la couleur : les machines à sous sont partout, hypnotisantes par leurs lumières et surtout la mélodie horrible qu’elles diffusent dans toute la ville. La foule est présente, partout. Qui va gagner ? Que viennent faire ici tous ces gens ? Sont-ils de passage comme nous, ou espèrent-ils quelque chose ? Les limousines affluent devant la sortie… Location de voiture, direction notre hôtel, le Stratosphère qui est le plus haut de Vegas : 300 m de haut… et tout en haut des attractions, des manèges juste au dessus du vide ! Nous décidons de remonter ce fameux Strip en voiture vu que cette tour est à l’autre bout. Première réflexion de mon père… Comment peut-on avoir autant d’eau et de jets d’eau au milieu du désert… C’est simple, on a construit des réservoirs énormes pas loin et on pompe l’eau. Mead Lake est à 1 heure, énorme barrage sur le Colorado… Faut-il rappeler que le Colorado est un fleuve qui a la taille d’un ruisseau lorsqu’il rejoint l’océan Pacifique ? Gleen Canyon n'est pas loin non plus.

Bref sur ce Strip, il y a un monde fou, et beaucoup de n’importe quoi. Entre une fausse New York, le château de Merlin l’Enchanteur (ne me demandez pas pourquoi Merlin a un château…) une tour Eiffel miniature ou une reproduction de Venise et ses gondoles… sans parler du Bellagio où se déroulent les films de Casino (Ocean Eleven…). Tout est entassé sur une même rue, des projets sont encore en construction… Et encore et toujours des limousines partout.

 

Début de soirée... ca se remplit...


Lorsque je vais prendre les clefs des chambres je comprends d’un coup autre chose… En franchissant simplement la porte on entre dans un autre monde. Pas de lumière naturelle, toujours cette mélodie des machines à sous… Et surtout des centaines de machines en tout genre partout !!!!

 

Ambiance...


Nous irons nous promener ensuite sur ce Strip. En effet, je le répète c’est le seul véritable truc à voir dans Vegas ! Il y a bien une ou deux autres rues qui pourraient être intéressantes, mais c’est tout ! Alors finalement à Vegas on se balade et c’est tout ? Et non… justement, on visite les hôtels, les casinos ! Et oui, on passe de l’un à l’autre, d’un monde à un autre avec un seul point commun le kitch.

 

La galerie marchande du Caesar's Palace


Chaque hôtel/casino a un thème, le Caesar’s Palace est un ersatz d’antiquité romaine ou trône d’énormes statues, Paris Vegas est bien entendu une reproduction de ce qu’un américain pourrait appeler Paris… bref oui ca vaut le détour… une fois. Et toujours partout des machines à sous.

 

Arc de Triomphe... version Vegas..

 

Le soir, tout change. Moins de monde dehors, plus dedans, plus aucune machine à sous non occupée, les tables de jeux sont elles aussi pleines, et surtout il y a les shows… Personnellement, après avoir fait un tour de jour, rien ne m’avait donné envie d’assister à un seul de ces shows ! Chers pour la plupart mais surtout à l’intérêt discutable : quel est le but d’aller voir des sosies de Elvis, Christina Aguillera et Mickael Jackson se dandiner sur scène pour 50 dollars ? Alors bien sur, il doit y avoir plus intéressant, mais après avoir cherché des extraits de certains spectacles sur le net je n’ai pas changé d’avis…

 

Tient Paris ? Oui mais Paris-Vegas...


Bref, pour moi, Las Vegas est en endroit extraordinaire pour qui aime jouer et faire la fête. Je pense que dans ce dernier domaine il y a moyen de s’amuser… Ou alors pour qui veut se marier… En 2001, on y célébrait un mariage toutes les 4 minutes… et à l’hôtel Excalibur, on vous prête même le costume de chevalier et princesse… No comment one more time !!!

 

Le Bellagio et son spectacle de jets d'eau... en plein désert...


Mais attardons nous un peu sur le jeu et sa psychologie… Puisque oui, le but est de faire craquer tout le monde, de récolter un maximum de billets verts… J’étais venu là en me disant puisque j’y suis, je vais jouer 5 dollars et on verra bien… Dans la journée, même pas une envie, peut-être de la curiosité.

 

Du monde, du n'importe quoi...


Le soir par contre, la musique est plus assourdissante, le manque de lumière fait perdre la réalité du temps, et comme il y a du monde, il y en a qui gagnent un peu d’argent je vous rassure ! Mais du coup, la mélodie change, elle est stimulante… Et oui, pourquoi à coté il gagnerait et pas moi ? Alors on commence par 1 dollar. Et on perd. Puis on essaie 5 dollars et la on gagne un peu ! Mais comme on a peur de perdre, on ne prend pas de risque, on fait de petites mises, de 1 cent… Donc quand on multiplie sa mise par 1200 (ce qui est pas mal finalement…) on se rend compte qu’on a gagné que 12 dollars… C'est-à-dire ce qu’on a perdu avant, alors on se dit, tient si j’ai gagné une fois, je peux le faire 2 fois… et on perd, et une heure est passée… et 15 dollars aussi… Bref, j’étais persuadé de ne pas pouvoir me faire avoir par la machine fric, et finalement si, j’y serais passé. Je peux facilement comprendre que cela devienne une drogue pour certaines personnes. Bref mieux vaut éviter de commencer à jouer avec ce truc, c’est comme pour tout ce qui peut être addictif !

 

Sur le Strip...

 

Expérience donc intéressante, il est vrai. Je pense qu’il vaut l’avoir vu. Nous serons content le lendemain de quitter cette ville, de prendre le large et de regagner des espaces hallucinants et réellement grandioses. Nous remettrons les pieds à Vegas pour reprendre l’avion une semaine plus tard, mais je n’en parlerai pas plus, je pense avoir dit tout ce qu’il fallait sur Vegas ! Direction maintenant Grand Canyon National Park.
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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 03:43

Devant Rice University

 

J’aurai pu accueillir ainsi mes parents venant me rendre visite. J’ai eu du mal à y croire avant qu’ils n’apparaissent réellement en chair et en os devant moi à l’aéroport ! Et pourtant si, ils sont venus ! Une visite de 3 semaines avec peu de répits… Je leur avais préparé un programme bien dense qui nous a amené à visiter non seulement un petit morceau de Houston, un bout du Texas, mais aussi à parcourir le Nevada, l’Arizona, l’Utah et même la Californie.

Je consacrerai plusieurs articles à ces différents épisodes, tant il me semble que certains parcs nationaux méritent une attention particulière.

 

Houston et le Texas pour commencer donc !

 

Arrivés un samedi soir, ils doivent commencer par faire face au décalage horaire… 7 heures ce n’est pas facile, mais on s’y fait, il faut quelques jours.

 

Rice University

 

Nous profiterons donc du dimanche pour faire un tour autour de la superbe Rice University qui jouxte Herman Park.

L’ensemble est vraiment paisible et agréable. De nombreux arbres aux longues et larges branches y apportent ombre et fraicheur.

 

Rice toujours et encore...

 

Le Muséum district est tout prêt ; de nombreuses familles viennent piqueniquer ici, jouer au volley, faire du pédalo… Un terrain de golf, un zoo, un jardin japonais, une scène pour concerts de plein air… de quoi satisfaire tout le monde ! J’ajouterai que le golf est particulièrement démocratique et abordable ici ! Rien à voir avec le cliché que l’on en a en Europe.

 

 

Mais où aller manger… un truc distrayant… Ah ca y est, le grill japonais ! Spectacle garantit entre spatules et couteaux qui voltigent dans tous les sens, passant parfois non loin de nos propres têtes (glups…) le cuisinier est devant nous et s’exécute sous nos yeux à grand coup de lame et de flamme ! Je préfère pour ma part les sushis, mais le spectacle vaut le détour pour qui ne l’a jamais vu !

 

Durant la semaine, je dois (hélas) travailler. Heureusement ces derniers jours avant mes vacances de printemps sontt particulièrement « light ». Mes élèves de 3ème sont en stage en entreprise, les terminales sont en BAC blanc et les 1ères sont libérés pour la même raison et examens final de TPE (travaux personnels encadrés). Du coup à part quelques surveillances je n’ai pas grand-chose d’autre à faire que préparer mes cours pour la rentré… et pour éviter d’emmener trop de travail à la maison !

 

San Antonio, à coté de The Alamo

 

Je bénéficie ainsi de quelques jours de vacances en plus : le jeudi et le vendredi sont à moi ! J’emmène donc mes parents vers San Antonio, ville dont j’ignore encore tout mais dont en m’en a dit le plus grand bien. Je découvre donc en organisant ces 2 jours de road trip à travers le Texas que c’est là que se trouvait Fort Alamo (et oui comme le fameux Western avec John Wayne) et qu’on peut encore y voir la chapelle qui abrita les derniers combattants.

 

The Alamo

 

Alamo est un lieu symbolique pour les Texans car cette fameuse bataille rendue célèbre par le film a surtout marqué le début de l’indépendance du Texas alors rattaché au Mexique. Certes la bataille de Fort Alamo a été perdue dans un premier temps, signant du même coup la mort de personnages tels que Bowie ou David Crocket.

 

Le monument au mort de la bataille d'Alamo

 

Détail du monument, oui c'est bien David Crocket dont l'arrière, arrière.... arrière petite fille est la responsable du département de science de mon école...

 

Mais quelques jours plus tards, l’armée de Sam Houston arriva et renversa la tendance. Le Texas gagnait ainsi son indépendance et se séparait du Mexique.

De ce fort il ne reste que la Chapelle et un mur cernant ce qui est aujourd’hui un parc paisible, arboré et fleuri. La visite est particulièrement intéressante et permet d’assembler le puzzle de nos bribes de connaissances dans le domaine.

 

Le parc très paisible !

 

Non loin de là, Downtown San Antonio se visite étonnamment à pieds ! On y trouve le River Walk, promenade en bordure du cours d’eau qui serpente entre les immeubles et bordés de divers restaurants. Rien d’extraordinaire, mais l’endroit est paisible.

 

Le river walk


Nous passerons la nuit à San Antonio, avant d’attaquer la longue journée du vendredi. Pancakes au petit dèj histoire de faire découvrir l’Amérique sous toutes ses formes, puis direction Castroville, LA ville Alsacienne du Texas. Nous serons très déçus car à part un ou deux colombages, il n’y a absolument plus rien d’Alsacien à cette très ancienne colonie. Même pas un Kougelhopf dans la boulangerie ! Sacrilège…

 

A San Antonio

 

Nous ne trainerons donc pas, et reprenons la route pour rallier Corpus Christi sur la côte mais en empruntant cette fois des routes secondaires, histoire de voir autre choses. Il est toujours impressionnant de rouler sur autre chose qu’une autoroute ici… Premier fait marquant la vitesse limite est la même ! Et oui, on peut rouler à 70 miles/h (environ 110 km/h) sur les « petites » routes aussi. Bon ca se comprend (second fait marquant…) c’est absolument rectiligne et aussi large qu’une autoroute française…

 

J'ai dit : rectiligne !

 

Nous traverserons donc le désert texan pour retrouver Padre Island. En fait de désert, il s’agit surtout d’un immense champ de petits mesquites et absolument pas du désert texan comme on se l’imagine en général.

 


Padre Island est juste à coté de Corpus Christi. Il s’agit en fait d’une très longue bande de terre très fine (la plus longue barrière naturelle du monde d’ailleurs) de 200 km de long pour une dizaine de large au maximum.

 

 

L’endroit est très sauvage et est classé comme à Pensacola National Seashore, c'est-à-dire une espèce de parc national côtier. Se promener sur cette plage est très agréable, on y trouve un peu de tout, mais ce qui me surprend surtout ce sont les plates formes pétrolières (au moins 6) que l’on aperçoit à l’horizon… Etrange apparition !

 

Et non pas de message dans la bouteille...

 

Ici non plus nous ne  trainerons pas trop, car le crépuscule nous rappelle qu’il faut encore rouler 3 heures pour retrouver Houston… Demain c’est la frangine qui arrive et dimanche, direction Las Vegas.

 

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31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 00:01

Coucher de soleil à Pensacola Beach

 

Délaissé certainement… Et encore par moi-même uniquement, puisque je constate avec surprise que les visites restent encore nombreuses !

Le dernier article remonte à début mars… soit quasiment 3 mois… Je vous rassure de suite, je n’ai pas arrêté de vivre pendant ces 3 mois. J’ai juste adapté mon rythme à une vie sans doute trop remplie. Les principaux responsables ? Le travail (beaucoup trop), la famille, les amis…

 

Régate dans le baie de Pensacola

 

Mais reprenons le tout dans l’ordre, ou même le désordre, ce sera plus simple !

Voici donc quelques évènements qui ont rythmés mon quotidien ici, encore et toujours surprenant pour mes petits yeux depuis mon retour de Montréal.


     Retour à Pensacola, ou « le vieil homme et la mer »

Un vrai/faux vieux voilier dans la baie de Pensacola


Presque un coup de tête, un coup de folie certainement. Envie de continuer à bouger, à jouer l’électron libre, je décide de partir voir Kevin et Ruth pour un week end. 800 km dans un sens, 800 dans l’autre. Je saute donc dans ma voiture juste après les cours un vendredi après midi et c’est partit pour 9 heures de route. Arrivée : 1h30 du mat…


Malcom, ancien capitaine de marine marchande


Kevin pensait m’emmener faire un peu de VTT le samedi, mais c’est avec surprise que nous acceptons la proposition de Malcom, un voisin de ses parents âgé de 72 ans : aller sortir son joli voilier. Accueilli par un dauphin qui saute à la marina, nous nous retrouvons donc à 4 dans le joli bateau. Le temps est maussade, il n’y a pas de vent… Bref on s’attend à faire un petit tour avec le moteur et à rentrer rapidement mais Ô surprise après quelques centaines de mètre, une brise légère mais suffisante gonfle la voile, agite doucement l’eau et nous permet de savourer le calme de l’endroit.

Le vent se lève et le soleil se montre !

D’autres auront la même idée que nous et nous croiserons même une régate et pas mal de pélicans, toujours aussi majestueux. Le retour le dimanche sera long et difficile…

 

Kevin en équilibriste !


NBA, un rêve d’ado

Durant mes années « basket », je rêvais de voir un jour, au moins un match de basket ball américain. Cette fameuse NBA me faisait rêver ; Michael Jordan grandeur nature tapissait ma chambre (et oui on peut être bête à cet âge…). A l’époque Chicago évoquait les Bulls, Los Angeles les Lakers, ou Boston les Celtics. Houston avec ses Rockets était une petite équipe de fin de classement…

 

Une véritable arêne !!

 

Mais lorsqu’on me proposait d’aller voir un match, je ne boudais pas mon plaisir et répondait immédiatement d’un franc « Yes » ! Durant l’année, il y a pas mal de matchs de séries qui déterminent alors le classement des deux conférences : Est et Ouest. Houston finira la saison fort bien classé dans la conférence Ouest. Le match que je suis allé voir confrontai donc les Rockets de Houston aux Raptors de Torronto (une équipe de fin de classement). Peu de suspens, un match assez banal coté sportif… mais finalement le spectacle n’est pas là ! « L’arène » à elle seule vaut le détour avec ses 18300 places, puis cette ambiance… Chaque temps mort, chaque pause est l’occasion d’un spectacle, d’un show.

 

Le grand au milieu c'est Yao Ming : 2,29 m...

 

Sans parler de l’hymne américaine du début, chantée à chaque fois par quelqu’un d’autre. Si l’on reprend les paroles de cette hymne, on y retrouve le mot « rockets » (oui comme l’équipe de Houston)… Ce seul mot suffit à faire lever la foule !! Les Rockets girls (pom pom girls) sont là pour réveiller les sportifs endormis, et chaque intervention fera lever  ami qui ne pourra s’empêcher d’accompagner son geste d’un profond « Ohhh yeahhh »… Bref je ne regretterai pas ce premier match, il y en aura d’autres…

 

Rodéo

 

Et oui, on est bien au Texas ! Le rodéo de Houston est donc une étape obligatoire de la tournée des rodéos ! 3 semaines dans la ville. Ce n’est pas seulement le classique rodéo, mais aussi et surtout l’occasion de concerts (ZZtop,… et beaucoup de country…).

 

Vous avez dit bonbons ?

 

Je n’irai hélas pas voir de show, mais je ferai un tour « autour » car il y a là une véritable foire agricole, des attractions… Montagnes de sucreries, fritures les plus folles (imaginer qu’on va jusqu’à frire des cookies ou autres trucs du genre…), taureau mécanique pour amateurs… Bref l’année prochaine j’y passerai un peu plus de temps !

 

Un courageux inconnu...

 

Visites

Les parents arrivent enfin ! Ca me fait tout drôle de les voir sortir de l’aéroport de ce coté de l’atlantique ! Certes déphasés dans un premier temps ils se remettront vite et prendront vite le rythme ! J’en parlerai plus en détail dans mes articles suivants car nous avons pas mal voyagé dans le coin… Ma sœur nous rejoindra un peu plus tard. Et Laure sera ma dernière visite de cette période.

 

Dallas

Festival de théatre de la Mission Laique Francaise aux USA. 4 écoles sont ici : Dallas bien sur, Houston, Seattle et Boston. 3 jours de théatre pour les élèves durant lesquels ils ont étés tours à tours, sur les planches, spectateurs ou participants actifs de divers ateliers. Je n’aurai pas eu le temps de profiter de la ville, mais j’ai été comblé par ce festival, par la sympathie de ces élèves, toujours respectueux et reconnaissants et surtout par des pièces réellement bien jouées.

 

Représentation Seattle : ils sont en 6ème !

 

La carte mémoire de mon appareil photo s’est du coup enrichie de 800 clichés… immortalisant aussi bien la joie ou le stress de ces chères têtes blondes… Le dernier soir, tout le monde se lâche, petite fête organisée par un parent d’élève de Dallas… tout le monde finira au jus, de grès ou de force, en maillot ou habillé… No comment ;o)

 

Mes élèves de 3ème  l'action !

 

Play off

Et oui basket encore ! Comme je l’ai dit, Houston a fini la saison bien classé. Ce classement favorable permet donc à l’équipe d’accéder aux phases finales, c'est-à-dire les playoffs ! Il s’agit en fait d’une finale coté Ouest, une finale coté Est et pour finir d’une finale du pays ! Le premier tour de ces playoffs oppose Houston à Portland. Serge a des billets… je m’étais déjà bien amusé lors du match de saison… Mais cela ne valait le 100ème (et je n’exagère pas du tout !!!) d’un match de playoffs ! En arrivant au stade, la foule est déjà rouge (couleur de l’équipe), crie, chante, des stands devant le stade mette l’ambiance… une fois à l’intérieur, c’est encore pire, tout le monde est à fond, a chaque panier, la foule se lève et encourage à 100 % l’équipe locale ! Je n’avais jamais vu ca, et je ne pouvais même pas imaginer cela ! Laure devrait pouvoir témoigner puisqu’elle a assisté au second match des playoffs que je suis allé voir… Et oui le spectacle était tel, que nous n’avons pas résisté, on a rempilé une seconde fois ! Pour résumé un match de NBA c’est bien, un match de playoff c’est incroyable ! Mais hélas j’ai oublié mon appareil photo…  No comment again…

 

Cérémonie de Graduation

Mais c’est quoi donc que ce truc ? Simplement la remise du diplôme de fin de lycée ! J’ai été réellement surpris par cette très jolie cérémonie que tout le monde a vu au moins une fois à la télé. Vous savez ce moment ou dans les films (en général mauvais) les étudiants sont habillés d’une robe noir et coiffé d’un chapeau carré qu’ils lancent à la fin ? Ba c’est ca !

 

On n'est pas beau ?

 

Les professeurs sont eux aussi habillés d’une robe noire (sans chapeaux je vous rassure…) et d’une écharpe aux couleurs de la discipline enseignée et de l’université. C’est ainsi affublé que l’on rentre au milieu des spectateurs (familles et parents pour la plupart) afin de prendre place face à nos élèves.

 

Lancer de chapeaux !

 

J’ai trouvé que cette cérémonie, très solennelle, marquait réellement la fin d’une période, et surtout le début de quelque chose d’autre, l’entrée dans le monde adulte. Un véritable souvenir pour l’élève, une véritable émotion pour les parents. Pourquoi n’avons-nous pas quelque chose de ce genre ? On ne cesse de nous dire à partir de la 6ème (et même avant ??) que le BAC est un truc très important, et finalement on lit son résultat sur un site internet ou sur une liste affichée à l’école, avant de dire salut à tout le monde et de partir… 3 mois plus tard on reçoit un bout de papier de façon informelle… Ou est la logique finalement ? Je vous laisse en débattre, je regrette pour ma part sincèrement cette absence, pour ne pas dire ce vide…

 

Alors me direz-vous… 3 mois pour ca ? Bon la visite des parents à durer 3 semaines, très remplies qui feront l’objet de 5 ou 6 petits articles à venir. Mais ici il faut le reconnaître, je m’installe un peu plus chaque jour, alors le concert de blues qui me fait vibrer devient de plus en plus « quotidien ». Le restaurant japonais et ses délicieux sushis est déjà ordinaire… La culture reste très présente de façon générale, une sortie théatre est toujours possible ; on m’a proposé aussi d’aller voir le ballet d’Aspen/Santa Fee qui m’a laissé sans voix moi qui n’ait jamais été vraiment impressionné par la danse…

Je vous rassure, j’apprécie toujours autant ma petite vie ici, la skyline des immeubles de Downtown me fait toujours quelque chose lorsqu’elle apparait au détour d’un virage.

Mais les USA ssi cette personne qui mendie à un feu rouge avec une pancarte. Sans domicile ais je pensé dans un premier temps, avant de lire… Non cancer… Ca fait toujours aussi mal de prendre la réalité de plein fouet, en pleine face. Un mauvais remake de marche ou crève… C’est aussi ce caissier au supermaché, qui doit bien avoir 75 ans et qui a du mal à se pencher pour faire passer les packs de bouteille d’eau… Ou d’autres personnes qui ont 2 ou 3 jobs pour pouvoir vivre… C’est aussi ca la réalité.

 

Cela dit, je reconnais vivre dans une véritable bulle, je ne vais pas m’en plaindre, je pense en être conscient. On m’avait toujours dit que les USA était le pays des extrêmes… oui c’est vrai, avec tout ce qui est possible entre ces extrêmes…

 

A Pensacola Beach

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